Research Archives | Jewish General Hospital Foundation

La Montréalaise Johanne Sternthal est une philanthrope avec un profond amour des arts. Ces dernières années, elle a utilisé cette passion pour soutenir une institution qui lui tient à cœur : l’Hôpital général juif. C’est son hôpital préféré, mais c’est aussi là où elle est née.

Depuis 2019, elle a aidé à amasser des millions de dollars pour l’HGJ, se positionnant comme directrice artistique bénévole lors de deux événements de financement qui ont remporté un vif succès. Pour elle, soutenir l’HGJ vaut le temps et les efforts nécessaires au développement de ses concepts hautement créatifs.

« L’HGJ est inégalable, soutient-elle. Il compte les médecins les plus incroyables et offre les meilleurs soins. »

Johanne a fait ses débuts dans l’organisation d’événements de financement pour l’Hôpital lorsque le Dr Walter Gotlieb, chef du service d’obstétrique et de gynécologie, a demandé à la Fondation de créer un poste dédié à cela. La Fondation a alors approché Johanne, dont les défilés de mode créatifs et bien chorégraphiés avaient été remarqués.

THE BEAT OF THE STREET

C’est avec plaisir que Johanne a accepté ce défi. Elle a eu l’idée de The Beat of the Street, qui a été présenté à la Place des Arts en 2019. On a décrit ce projet comme « une production musicale sans interruption au profit des services de santé des femmes des unités d’obstétrique, de gynécologie et de gynéco-oncologie de l’Hôpital général juif. » Rassemblant plus de 50 artistes, dont un orchestre, et s’inspirant de la chorale gospel, les performances comprenaient des chansons classiques des styles Motown, R&B et soul.

« Tout devait être parfait, se rappelle Johanne. Chaque détail des chansons, des chorégraphies et du décor devait être peaufiné. J’assistais constamment aux répétitions pour m’assurer que la chorégraphie était comme je le souhaitais. »

Le souci du détail de Johanne a porté ses fruits. Le spectacle, donné à guichets fermés, a enchanté la foule, et tous se sont mis à danser sur la musique.

Les profits de l’événement ont permis des avancées en soins obstétricaux à l’Hôpital, dont la chirurgie robotique qui est maintenant réputée dans le monde entier. Grâce à The Beat of the Street, Johanne a permis d’amasser la coquette somme de 1,7 million de dollars pour l’Hôpital général juif.

LATIN N’ SOUL TAKE MANHATTAN

Son événement de financement suivant, Latin N’ Soul Take Manhattan, avait une tout autre saveur musicale. Tout a commencé par un titre accrocheur, auquel Johanne a pensé spontanément, alors qu’elle marchait dans les couloirs de l’Hôpital.

« Tout ce que je fais doit raconter une histoire, explique-t-elle. Le nom m’inspire beaucoup, il me dit par quoi commencer le spectacle, et quelles chansons utiliser. »

Par exemple, le concept de Latin N’ Soul Take Manhattan était un hommage à New York. Le spectacle a été réalisé pendant la pandémie de la COVID-19 et a dû être présenté à ce moment-là. Il a donc fallu modifier de nombreuses choses par rapport au spectacle The Beat of the Street. Le spectacle a été filmé sans public à la Place des Arts en août 2021, puis il a été diffusé quelques semaines plus tard à un petit nombre de personnes, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, dans les salles des Cinémas Guzzo. Il a aussi été diffusé en ligne, ce qui a permis aux gens de le regarder depuis chez eux, partout dans le monde. Les patients de l’HGJ ont, eux aussi, pu le regarder de leur chambre.

Plus de 20 artistes ont montré leur talent, participant aux répétitions pendant cinq semaines jusqu’au moment du tournage. L’événement a été un succès, amassant près de 2 millions de dollars pour une grande cause : les soins de santé apportés aux femmes dans les services d’obstétrique et de gynécologie, de gynéco-oncologie, de cardiologie, et de psychiatrie de l’HGJ.

UNE PHILANTHROPE DÉVOUÉE

Même lorsqu’elle était, de manière bénévole, à la tête de ces grandes productions, Johanne et son mari, Norman, ont eux-mêmes été un soutien remarquable de l’HGJ. Ils ont été d’importants donateurs lors de Mindstrong, un événement de financement axé sur l'activité physique au profit du service de psychiatrie de l’HGJ. Ils ont aussi soutenu d’autres services, notamment celui de cardiologie, en donnant plusieurs millions de dollars.

Visionnaire imaginative, créatrice sans limites et philanthrope dévouée, les dons de Johanne ont permis d’aider des milliers de patients à l’HGJ et au-delà.

Dernière mise à jour en mai 2023

En septembre 2016, Marvin Carsley était en train de se raser lorsqu’il a senti une bosse sur le côté de sa gorge.

Il a alors demandé à sa femme, Philippa, d’y jeter un coup d’œil. Lorsqu’ils sont allés consulter un médecin le lendemain, leurs craintes ont été confirmées : la biopsie a révélé un cancer anaplasique de la thyroïde.

« Je suis allé faire des recherches sur Internet et j’étais complètement sous le choc, se souvient Marvin. Le taux de survie des patients atteints d’un cancer anaplasique de la thyroïde après six mois n’était que de 1 % ou 2 %. »

Il savait que s’il voulait survivre, il devait être soigné rapidement. Chaque minute comptait face à ce cancer extrêmement agressif qui évoluait rapidement.

Philippa et lui ont alors cherché un chirurgien là où ils vivaient, à Hong Kong, mais n’ont trouvé personne.

« Ils m’ont dit de m’asseoir et m’ont annoncé qu’ils n’avaient aucun véritable traitement à m’offrir », déclare Marvin.

Il fallait faire quelque chose, car son pronostic était sombre.

PARCOURS À L’HGJ

Comme aucun traitement viable n’était offert à Hong Kong, Philippa a rapidement décidé de se tourner vers le Dr Richard Payne de l’HGJ. Le couple connaissait bien l’HGJ et la ville de Montréal, où vit une grande partie de la famille de Marvin.

« Je pense que nous pouvons faire quelque chose, leur a dit le Dr Payne après avoir vu les résultats des examens de Marvin. J’ai examiné les images que vous avez envoyées. Le Dr Michael Hier peut s’occuper du traitement des ganglions lymphatiques, et je m’occuperai du traitement de la thyroïde. »

L’HGJ est non seulement un hôpital apprécié par Marvin, c’est aussi un établissement de renommée mondiale. Le Centre du cancer Segal de l’HGJ propose des traitements révolutionnaires contre le cancer qui rehaussent la qualité des soins prodigués aux patients. C’est pourquoi après avoir reçu la réponse du Dr Payne, le couple n’a pas hésité à retourner à Montréal, ville natale de Marvin.

UNE RÉCIDIVE APRÈS LA CHIRURGIE

Le personnel de l’HGJ savait que la situation de Marvin était d’une urgence vitale, et sa chirurgie a donc été prévue le plus vite possible. Huit heures plus tard, à son réveil, Marvin a constaté avec joie qu’ils avaient réussi à enlever toute trace de cancer.

« J’avais des doutes après ce que j’avais entendu de la part d’autres cliniques et médecins, reconnaît Marvin. Mais, bien sûr, il y a toujours de l’espoir. »

Peu de temps après l’opération de Marvin, ses médecins ont toutefois observé des signes de récidive. Il a ensuite suivi des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie pendant de nombreuses semaines. À la fin de ses traitements, il était complètement épuisé.

« Sincèrement, j’étais très inquiet à l’idée d’une autre récidive dans les trois à quatre mois suivants », dit-il.

DONNER AU SUIVANT

« C’était il y a six ans. Et je n’ai pas eu de récidive. », déclare-t-il.

Après avoir été traité avec succès, Marvin a fait un don au service d’otorhinolaryngologie (ORL) et chirurgie cervicofaciale, où il parraine chaque année un nouvel étudiant en médecine.

« Philippa et moi avons pu accomplir de nombreuses choses pour l’HGJ, mais il reste encore beaucoup à faire », explique Marvin. La reconnaissance est le moteur de sa philanthropie.

D’ailleurs, sa femme a donné son nom à l’installation Jardin de vie Philippa, une création pittoresque située dans l’espace extérieur à côté de la salle d’attente des familles de l’unité périopératoire, nommée en l’honneur de Marvin et de son fils Robert. La structure a été installée dans le cadre d’un projet de financement visant à soutenir l’initiative de santé numérique de l’HGJ.

Marvin continue de faire des dons généreux à l’HGJ ainsi qu’à d’autres organismes. Il sera toujours reconnaissant d’avoir survécu.

« Je suis ici pour vous raconter mon histoire, dit-il. J’ai survécu et j’ai 86 ans. C’est un miracle. »

Dernière mise à jour, janvier 2023

« En tant que radiologues, nous sommes désormais en mesure d’observer différents types de cancers que nous n’aurions tout simplement pas pu détecter sans cet équipement » — Dr Federico Discepola, chef par intérim, CRID, portion imagerie du sein.

Le 20 septembre 2022, l’HGJ a tenu une réception en l’honneur des généreux donateurs qui ont permis l’acquisition de l’équipement de Tomosynthèse/Barco au Centre de référence et d’investigation du sein Marlene et Joel King (CRID). Ce projet de financement a été lancé en l’honneur du Dr André Lisbona, ancien chef du service de radiologie de l’HGJ et directeur et fondateur du CRID.

Les conférenciers présents à l’événement ont souligné la façon dont cet équipement a changé la donne pour le CRID.

« La technologie a permis de réduire le nombre de rappels à la suite d’un examen d’imagerie du sein, diminuant ainsi le niveau d’anxiété chez les patientes, et améliorant leur expérience au Centre du sein », a déclaré le Dr Federico Discepola.

CAMPAGNE DE FINANCEMENT POUR LE NOUVEL ÉQUIPEMENT DU CRID

« Organiser une campagne de financement n’est pas simple », explique Larry Sidel, ancien vice-président principal de la Fondation de l’HGJ, qui a dirigé le projet de financement pour le CRID. « Lorsque les gens ont vu le nom du Dr Lisbona, ils ont accepté d’y contribuer sans hésiter. L’estime et l’amour que la communauté lui porte sont vraiment remarquables. »

L’équipe de la Fondation de l’HGJ chargée du projet de financement pour le CRID a finalement pu amasser plus d’un million de dollars.

METTRE EN PLACE L’UN DES MEILLEURS CENTRES DU SEIN AU QUÉBEC

Lors de la réception, le Dr Lisbona a exprimé à quel point il était reconnaissant de cette mobilisation. Il a également souligné la place du CRID en tant que chef de file au Québec.

« Le Centre du sein de l’HGJ est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs au Québec », a-t-il déclaré. « Cela n’a pas toujours été le cas. Nous avons connu des débuts très modestes. Notre équipement était peu adapté. Avec l’aide de Marlene et de Joel King, de Simone et de Robert Blatt, de la Fondation Molson et de plusieurs autres donateurs et personnes qui nous soutiennent, nous avons pu nous procurer des équipements adaptés et permettre au Centre du sein d’acquérir la réputation qu’il a aujourd’hui. »

Tout cela grâce à nos généreux donateurs!

Dernière mise à jour, octobre 2022

« La philanthropie est très importante pour ma famille, explique Ricky. Je sentais qu’étant donné ma situation, mon âge, mon expérience et l’expansion de mon entreprise au cours des dernières années, j’étais en bonne position pour agir. »

— Ricky Black

En 2021, Ricky Black et sa conjointe, Sophie Marquis, ont décidé de verser un généreux don à l’HGJ. Ce don témoigne de leur volonté et de leur capacité de contribuer davantage à leur communauté, et plus particulièrement à l’hôpital qui les a soutenus.

Ricky, qui est né à l’HGJ, connaît l’hôpital depuis son plus jeune âge, et plusieurs membres de sa famille soutiennent fermement l’établissement. En 1936, son grand-père a lancé sa propre entreprise de recyclage des métaux à Montréal. Son père et son oncle ont ensuite fondé une entreprise complémentaire de fabrication de matériaux de soudure utilisés dans l’assemblage d’articles électroniques. Ricky s’est joint à cette entreprise il y a une trentaine d’années.

« La philanthropie est très importante pour ma famille, explique Ricky. Je sentais qu’étant donné ma situation, mon âge, mon expérience et l’expansion de mon entreprise au cours des dernières années, j’étais en bonne position pour agir. »

L’HGJ constituait un choix de bénéficiaire particulièrement évident pour Sophie en raison des événements récents dans sa vie.

UNE MALADIE MYSTÉRIEUSE

Il n’y a pas si longtemps, Catherine, la fille de Sophie maintenant âgée de 21 ans, souffrait d’une fatigue importante et de douleurs au cou. Après une échographie vasculaire ayant révélé l’inflammation de ses vaisseaux sanguins, elle a été immédiatement admise à l’urgence de l’HGJ. Catherine a rapidement rencontré une rhumatologue, la Dre Laeora Berkson, et elles ont discuté longuement en présence de Sophie et de Ricky.

« Dès notre arrivée, nous avons obtenu un soutien extraordinaire, dit Sophie. Dans une telle situation, vous avez besoin d’être rassuré, et c’est ce qui s’est produit. »

Elle souligne à quel point la rencontre avec la Dre Berkson a été réconfortante, d’autant plus que la maladie de Catherine était si méconnue. La Dre Berkson a proposé une série de tests afin d’éliminer certains diagnostics possibles.

Young woman sitting near a post by the Portuguese seaside
Catherine Marquis Harvey

Après une période d’évaluation rigoureuse, la Dre Berkson (désormais chef de la division de rhumatologie) et son équipe ont découvert que Catherine souffrait d’un type de maladie très semblable à l’artérite de Takayasu, un ensemble de troubles rares qui provoquent l’inflammation des vaisseaux sanguins. Les cas varient d’une personne à l’autre, mais ils comportent certaines particularités communes. Pour Catherine, ce sont les vaisseaux sanguins de son cou qui sont enflammés, tandis que l’artérite de Takayasu affecte habituellement les vaisseaux sanguins situés près du cœur.

Le défi que pose une maladie aussi rare et complexe que celle de Catherine consiste à trouver le bon médicament pour contrôler l’inflammation. Ce n’est pas facile, car certains médicaments peuvent causer d’importants effets secondaires ayant une incidence sur la qualité de vie du patient. Heureusement, Catherine prend un nouveau médicament depuis l’année dernière et tout se déroule très bien. Elle subit un bilan sanguin tous les mois. Sa qualité de vie s’est énormément améliorée depuis sa visite précipitée à l’urgence. Elle étudie en droit et a récemment participé à un programme d’échange étudiant de trois mois au Portugal, au cours duquel elle était suivie à distance.

« Grâce à la Dre Berkson, Catherine a été en mesure de participer à l’échange étudiant, de vivre l’expérience d’étudier à l’étranger et d’être suivie à distance, souligne Sophie. Nous avions vraiment l’esprit en paix. »

« C’est une étape importante dans la vie d’une personne de 21 ans, ajoute Ricky. Il ne s’agit pas seulement de vivre, mais de mener la vie que nous souhaitons. »

UN DON QUI CHANGE LES CHOSES

La division de rhumatologie, principalement concerné par les troubles du système immunitaire, traite notamment l’arthrite, les troubles des articulations et l’ostéoporose. Il n’attire généralement pas autant l’attention que les autres divisions, ce qui explique en partie pourquoi Ricky et Sophie ont choisi de faire un don à cette cause oubliée.

« Nous voulions vraiment donner un coup de main à la division pour l’aider à poursuivre son merveilleux travail et aider d’autres patients en situation semblable, » explique Sophie.

L’un des projets de la Dre Berkson pour mettre ce don à profit consiste à embaucher une infirmière à temps plein pour offrir des soins directs aux patients. Pour la suite, Ricky espère que leur don transformateur, qui sera versé sur une période de dix ans, servira à financer la recherche de nouveaux traitements pour le type de maladie de Catherine. 

« Nous aimerions qu’une partie de notre don serve à la recherche pour trouver de meilleurs traitements moins invasifs, souligne Ricky. Bien qu’il s’agisse d’un domaine très pointu et méconnu, nous espérons que de meilleurs traitements verront le jour. »

Ricky et Sophie espèrent tous deux continuer à verser des dons à l’HGJ pendant de nombreuses années.

« Je sais que nous avons pris la bonne décision, dit Ricky. J’en suis très satisfait. Je suis fier. Je suis heureux. Je suis reconnaissant. Je me sens choyé que nous soyons en mesure de poser un tel geste. J’espère que nous pourrons en faire plus. Ce n’est qu’un début. »

Dernière mise à jour en mars 2022

« Partout où vous allez, rayonnez. Plus important encore, répandez le bonheur. » – Minor Meyers Jr.

Les fervents philanthropes montréalais Alan et Roula Rossy se sont donné pour mission de changer les choses. Au fil des ans, ils ont fait de généreux dons par l’intermédiaire de la Fondation Alan et Roula Rossy afin de soutenir les soins de santé, les arts et l’éducation.

« La philanthropie occupe une place très importante dans notre vie et nous savons que ce sera également le cas pour nos enfants. Nous croyons qu’il est essentiel de donner l’exemple », déclarent Alan et Roula Rossy.

A COMMITMENT BORN FROM EXPERIENCE

L’engagement de longue date de la famille Rossy envers l’HGJ découle de l’expérience vécue par Alan à titre de patient. En 2007, il a contracté une maladie infectieuse menaçant sa vie. L’intervention rapide des équipes médicales de l’Hôpital général juif lui a sauvé la vie, se souvient Alan.

Bien que les choses aient été difficiles pour toute la famille, cette expérience a renforcé l’engagement d’Alan et de Roula envers les services de soins de santé, car ils comprennent combien la vie est fragile. L’événement a également permis de souligner les contributions inestimables de la science et de l’innovation à l’avancement de la santé mondiale. Pour la famille Rossy, il allait de soi qu’il fallait redonner à l’institution qui leur avait tant apporté.

Après s’être entretenu avec l’hôpital et la Fondation de l’HGJ, le couple a constaté le rôle essentiel du laboratoire de microbiologie à l’HGJ ainsi que son incidence directe sur le diagnostic posé et le cours du traitement d’un patient. Puisque les Rossy connaissaient l’incidence d’un diagnostic rapide sur l’évolution de la situation d’un patient, ils se sont engagés à financer le projet d’envergure fort attendu de rénovation et d’agrandissement du laboratoire de microbiologie de l’hôpital, en plus de l’achat de nouveau matériel de laboratoire.

« Je sentais qu’en permettant à quelqu’un de recevoir un diagnostic rapide qui pouvait sauver sa vie, j’accomplissais quelque chose d’important pour ma collectivité », indique Alan. 

Grâce au financement généreux d’Alan et de Roula, le laboratoire de microbiologie Roula et Alan Rossy peut désormais effectuer rapidement un nombre plus élevé d’évaluations diagnostiques d’échantillons de tissus et de fluides. L’accès à de l’équipement moderne et sophistiqué provenant d’Europe joue également un rôle important.

Nos généreux donateurs, comme Alan et Roula, ont rehaussé la qualité des soins prodigués aux patients à l’HGJ. Grâce au soutien et au sincère dévouement de la famille Rossy, les patients de l’HGJ ont maintenant accès à de l’équipement et à une technologie de pointe qui accélèrent le traitement des analyses de sang et d’urine, ainsi que des biopsies, ce qui permet aux médecins d’établir plus rapidement les protocoles de traitement de leurs patients. Dans un contexte où le report d’un traitement peut faire la différence entre la vie et la mort, la contribution des Rossy sauve littéralement des vies.

Comptant parmi les laboratoires cliniques montréalais qui effectuent des analyses en laboratoire pour diverses institutions et l’HGJ, le laboratoire de microbiologie Roula et Alan Rossy répond à un besoin crucial au sein de la communauté médicale de Montréal et consolide la réputation de l’HGJ à titre d’hôpital de premier ordre. Les retombées de leur don se feront sentir sur la communauté montréalaise pendant des années. L’HGJ est incroyablement reconnaissant de l’engagement indéfectible de la famille Rossy à l’égard de l’amélioration des soins de santé offerts aux patients de Montréal, du Québec et même de l’extérieur de la province.  

« Lorsque les gens verront notre nom sur l’enseigne du laboratoire de microbiologie, nous espérons qu’ils se rappelleront que le financement du gouvernement n’est pas suffisant pour faire de l’hôpital un lieu d’excellence. Les dons privés comptent pour beaucoup, déclare Alan. Nous pouvons tous contribuer aux résultats pour les patients. Nos dons portent des fruits et nous en sommes fiers. »

COLLECTES DE FONDS EN SOUTIEN À LA SANTÉ MENTALE

Alan et Roula appuient aussi fermement les initiatives en santé mentale de l’HGJ et souhaitent que des milliers de personnes souffrant de maladie mentale aient un avenir meilleur. À titre de commanditaires principaux de la collecte annuelle Mindstrong de la Fondation visant à appuyer le service de psychiatrie de l’HGJ, les Rossy ont amassé plus de neuf millions de dollars depuis 2015. 

C’est en partie grâce à leur contribution à cette cause que l’HGJ a fait des progrès importants, établissant un lien entre la santé mentale et la santé physique, réduisant la stigmatisation et favorisant le rétablissement, le tout dans de merveilleuses installations modernes. Il s’agit d’un véritable changement transformationnel. Ces nouvelles installations, conjuguées à l’élargissement des programmes, offrent aux patients aux prises avec des problèmes de santé mentale les soins et les traitements dont ils ont besoin.

LE DON : UNE HABITUDE POUR L’AVENIR

Pour Alan, donner est tout simplement une habitude et il encourage les autres à faire de même. Figurant parmi les fondateurs de la chaîne canadienne de vente au détail Dollarama, il a la chance de jouir d’un succès professionnel et croit que les personnes choyées par la vie devraient donner au suivant. 

Il siège également au conseil d’administration de la Fondation de façon bénévole depuis 14 ans, mettant son expertise à profit. Récemment, Alan a été nommé au conseil exécutif, un rôle qu’il voit comme une occasion de contribuer davantage à la collecte de fonds, à l’allocation des ressources, ainsi qu’à l’attraction et à la rétention des médecins les plus compétents.

Alan et Roula Rossy ont le profond désir d’aider l’HGJ à maintenir son excellent niveau de soins et à permettre aux patients de profiter des meilleurs services médicaux qui soient.

Dernière mise à jour en février 2022

« Je sentais qu’en permettant à quelqu’un de recevoir un diagnostic rapide qui pouvait sauver sa vie, j’accomplissais quelque chose d’important pour ma collectivité »

— Alan Rossy

« Je me suis souvent rendu à l’Hôpital général juif », a affirmé Richard Schanck lors d’une entrevue avec sa conjointe, Harriet. « Chaque fois que j’y ai mis les pieds, je voyais l’incubateur de collecte de fonds où l’on pouvait déposer notre petite monnaie. Une fois, j’ai dit à Harriet que nous devrions apporter la nôtre afin d’y contribuer. »

Richard, un musicien au grand cœur, avait tellement de petite monnaie qu’il ne savait plus quoi en faire. Pendant des années, il a vidé la petite monnaie qui se trouvait dans ses poches et l’a rangée en lieu sûr. Certains soirs, il pouvait revenir à la maison avec 20 $ ou 30 $ en pièces de monnaie, amassées pendant ses spectacles. Au fil du temps, le montant accumulé a énormément augmenté.

L’incubateur de collecte de fonds qu’il a vu dans le hall d’entrée a été installé pour venir en aide à l’unité des soins intensifs néonataux (USIN) de l’HGJ. C’est en partie après avoir passé Noël à l’HGJ et y avoir observé les enfants qui sont hospitalisés pendant les fêtes qu’il a eu envie de faire un don à l’USIN. Richard et Harriet n’ont jamais eu d’enfants, et cette cause les touchait tout particulièrement.

Ils ont consulté Nadine Saumure, directrice principale des dons exceptionnels de la Fondation de l’HGJ, qu’ils connaissaient déjà en raison de leurs dons antérieurs à la Fondation. Nadine leur a mentionné qu’un programme de formation de 6 300 $ pour les infirmières de l’USIN n’avait été que partiellement financé. Il s’agissait du programme de formation et d’orientation spécifiques à la néonatalogie.

Ce programme propose une formation clinique aux infirmières en néonatalogie. Il contribue à réduire les risques néonataux, à améliorer l’efficacité du personnel soignant et à favoriser de meilleurs résultats auprès des nouveau-nés. Les infirmières apprennent à offrir des soins constants de qualité supérieure aux nouveau-nés très à risque et vulnérables. Les modules abordent diverses notions, du système respiratoire en passant par le soutien à l’allaitement.

Il n’y avait qu’un seul problème : après toutes ces années, Richard avait accumulé trois sacs à provisions en tissu de petite monnaie. Ce serait une tâche colossale d’en faire le tri. Richard a placé une partie des pièces de monnaie dans des rouleaux de plastique, puis Nadine a pris la relève.

Après un impressionnant marathon de cinq heures à rouler des pièces de monnaie, le montant accumulé se chiffrait à 1 992 $. Richard a décidé de bonifier son don et de donner la somme de 2 410 $ pour atteindre l’objectif de financement requis pour le programme de formation des infirmières.

Le don a été très bien accueilli par l’USIN, car le financement du gouvernement ne comprend pas ces formations spécialisées.

« Les formations que nous suivons doivent être à jour », explique Chloé Décarie-Drolet, infirmière en chef de l’unité de néonatalogie. « Ces formations sont quand même chères et nous n’avons souvent pas le budget nécessaire.

La formation aide aussi beaucoup à la rétention du personnel. Nos infirmières se sentent valorisées, ont l’impression que leur travail fait une différence et ont envie de rester dans un environnement aussi stimulant », poursuit-elle.

Tendre une main bienveillante

Richard et Harriet ont tous deux vécu des épreuves étant plus jeunes, ce qui les pousse en partie à donner à la Fondation de l’HGJ et à faire du bénévolat auprès d’organismes comme Dans La Rue.

« C’est important de donner une chance aux autres. Dans notre jeunesse, Richard et moi avons pris de mauvaises décisions, alors nous savons à quel point la vie est dure. Nous avons eu la chance de recevoir de l’aide pour remonter la pente. Ce n’est pas facile d’y arriver sans l’aide de personne, surtout lorsqu’il est question de notre santé », souligne Harriet.

Pour Richard et Harriet, chaque petit geste compte. Grâce au généreux don de petite monnaie de Richard, les infirmières de l’USIN obtiennent la formation la plus récente.

« Ça nous a vraiment pris tout notre petit change », dit Harriet en riant.

Dernière mise à jour en janvier 2022

« C’est important de donner une chance aux autres. Dans notre jeunesse, Richard et moi avons pris de mauvaises décisions, alors nous savons à quel point la vie est dure. Nous avons eu la chance de recevoir de l’aide pour remonter la pente. Ce n’est pas facile d’y arriver sans l’aide de personne, surtout lorsqu’il est question de notre santé »

— Harriet Schanck

De gauche à droite : Dr Zoë Thomas, programme de traitement de jour en psychiatrie adulte et programme de thérapie axée sur les traumatismes, Hôpital général juif ; Edward Wiltzer, président, JGH Corporation ; Susan Avon, directrice et secrétaire, Fondation Doggone ; Paul R. Marchand, directeur exécutif et président, Fondation Doggone ; Bill McLellan, directeur (décédé) ; Dr Karl Looper, psychiatre en chef, Hôpital général juif.

Paul Marchand, un catalyseur de changement transformateur via deux fondations familiales

« Pour donner au suivant, vous pouvez faire toutes sortes de bonnes actions. » Cette philosophie, qui a guidé Paul R. Marchand tout au long de sa vie personnelle et professionnelle, a souvent permis de transformer les choses — comme ce fut, entre autres, le cas à l’Hôpital général juif.

Retraité, M. Marchand se rappelle qu’il n’avait jamais tenu sa carrière en droit pour acquis — il était associé spécialisé en fiscalité, succession et fiducie pour le cabinet Byers Casgrain. « J’y suis un peu arrivé par hasard. » Cependant, cette carrière est devenue une passerelle vers les bonnes actions qui s’est étalée sur des décennies et qu’il poursuit aujourd’hui à titre de directeur exécutif de la Fondation Doggone et de la succession de la famille Vodstricil.

« Dans le premier cabinet où j’ai travaillé, j’ai eu la chance d’être encadré par un merveilleux mentor, Bill Stewart, qui était responsable des successions et des fiducies. Il est malheureusement décédé très jeune et j’ai alors fait de mon mieux pour le remplacer. Il était convaincu que ce n’était pas la réussite qui faisait le bonheur, mais plutôt l’aide qu’on apportait aux autres. Et qu’au bout du compte, cette façon de penser donnait un sens au travail, » se rappelle-t-il.

« Par ailleurs, puisque j’évoluais dans le secteur des successions, je ne me suis jamais considéré uniquement comme un homme de droit. J’avais plutôt l’impression d’aider les gens aussi bien dans la gestion de leur vie que dans celle de leur legs — en fait, j’avais l’impression d’aider à changer les choses. »

Voici un exemple parfait : Elspeth McConnell est la femme derrière la Fondation Doggone, que Paul Marchand a créée en son nom et qu’il administre. Devenue veuve à un jeune âge, Mme McConnell avait constitué une imposante collection d’œuvres d’art, dont la majorité fut seulement découverte quand Paul Marchand l’aida à passer de sa maison à une résidence pour personnes âgées. Ces œuvres — incluant un tableau de Jackson Pollack et de différents autres artistes de renom — combinées à des valeurs mobilières représentaient un patrimoine de plusieurs millions de dollars.

Femme de tête, Mme McConnell, sous l’influence de Paul Marchand, a accepté de destiner une partie de ses avoirs au secteur de la santé. Elle a alors choisi d’investir dans l’Hôpital général juif, car elle admirait l’établissement depuis que son regretté mari y avait été soigné dans les années 1970 — et qu’elle y avait remarqué les valeurs d’inclusion et d’ouverture en santé mentale qui le caractérisaient.

« La Fondation de l’Hôpital général juif, sous la gouverne du chef de la Psychiatrie, Dr Karl Looper, a largement contribué à la création du Centre de santé mentale et bien-être Elspeth McConnell, l’un des centres les plus avancés en son genre au Canada », affirme M. Marchand. The Elspeth McConnell Mental Health and Wellness Centre, one of the finest of its kind in Canada,” he states.

Pilotés par M. Marchand, les dons de la Fondation Doggone qui s’élèvent à plus de 4 millions de dollars ont permis l’ouverture du Centre à l’Hôpital général juif en 2019 ainsi que le déploiement d’autres initiatives vitales en santé mentale.

« Grâce à l’aide de la Fondation Doggone, nous avons mis en place le seul programme de thérapie holistique axé sur les traumatismes accessible dans le réseau public au Québec, explique Dr Looper. Ce programme est submergé de demandes en raison des besoins en ce domaine. »

De plus, le Centre de traitement de jour en santé mentale de l’HGJ est un haut-lieu des soins en santé mentale intensifs pour les patients en consultation externe — des soins d’une importance sans précédent pendant la pandémie. Les fonds servent également à soutenir le Centre d’excellence en psychiatrie gériatrique et permettent au département « de se classer parmi les plus prestigieux centres de recherche et de formation en psychiatrie gériatrique en Amérique du Nord », déclare Dr Looper.

Paul Marchand est manifestement humble lorsqu’il s’agit de son investissement dans la réussite de ces projets. « Lorsque vous faites ce genre de travail et que vous côtoyez des gens aussi intéressants, vous avez de merveilleuses histoires à raconter et d’importantes choses à faire. »

Un autre don d’envergure qui fut orchestré par M. Marchand fut celui qui provenait du patrimoine familial des Vodstricil. Le legs destinait les fonds à l’Hôpital général juif, car un enfant de la famille y avait été traité, sans pour autant les affecter à une cause précise.

« Lorsque j’ai fait la connaissance de Mme Vodstricil, elle était déjà veuve. Je me souviens qu’elle avait une histoire fascinante à raconter. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa famille avait décidé de fuir Belgrade et le train de vie qu’elle y menait. Cette décision avait été prise à peine 15 minutes avant que la Gestapo ne se trouve sur le pas de leur porte.

Quand j’ai pris en main l’organisation des affaires de Mme Vodstricil, je ne savais pas où cela me mènerait, mentionne M. Marchand, car les fonds étaient devenus disponibles pour être attribués à des œuvres caritatives au début de 2020. Et le monde venait d’être complètement bouleversé. M. Marchand explique que la pandémie s’est avérée une excellente occasion pour investir dans le personnel infirmier, qui est maintenant plus essentiel que jamais et qui le demeurera dans l’avenir.

Une grande partie des 3,5 millions de dollars versés à l’Hôpital général juif a été consacrée aux démarches visant l’obtention du statut de « Magnet Hospital », une distinction remise pour l’excellence des soins infirmiers et de l’attention aux patients aussi bien que pour l’innovation en pratiques infirmières professionnelles. Cette accréditation exigeante est un honneur convoité, car il aide les hôpitaux à attirer et à fidéliser les meilleurs éléments du corps infirmier et du personnel soignant. L’Hôpital serait le seul à détenir cette accréditation au Québec.

« Les infirmières et les infirmiers ainsi que les gens du domaine de la santé font un travail extraordinaire, comme nous avons pu le constater pendant la crise. Elles et ils sont en première ligne et devraient être mieux compensé(e)s pour leur expertise et leurs efforts inlassables. Leur avenir, c’est notre avenir, selon M. Marchand. De plus si, grâce à ce financement privé, j’ai indirectement aidé à ce que plus de fonds publics soient consacrés à la profession et aux pratiques infirmières, j’ai fait quelque chose de bien. »

Les 80 ans de Paul Marchand ont été teintés par les enseignements de ses remarquables mentors, clients et membres de sa famille ainsi que par une vie fondée sur le principe qu’il pratique depuis son plus jeune âge et qui l’incite à donner au suivant. Il continue par ailleurs de respecter ces paroles qu’il a apprises, enfant, en fréquentant le Lower Canada College : Non Nobis Solum (pas seulement pour nous).

« Ce que nous faisons pour les autres équivaut à ce que nous donnons aux autres, non pas à ce que nous accumulons pour nous-même. Permettez-moi de faire une suggestion : trouvez quelque chose qui vous permet de venir en aide à quelqu’un tous les jours en utilisant vos talents. Vous vivrez plus heureux, aurez plus succès et créerez des liens plus solides. Aussi simple que cela puisse paraître, c’est la vérité. »

Dernière mise à jour en août 2021

« Ce que nous faisons pour les autres équivaut à ce que nous donnons aux autres, non pas à ce que nous accumulons pour nous-même. Permettez-moi de faire une suggestion : trouvez quelque chose qui vous permet de venir en aide à quelqu’un tous les jours en utilisant vos talents. Vous vivrez plus heureux, aurez plus succès et créerez des liens plus solides. Aussi simple que cela puisse paraître, c’est la vérité. »

— Paul R. Marchand

Un livre paru tout récemment apporte espoir et guérison aux patients atteints du cancer de l’œsophage à l’HGJ

Self-published book, all proceeds will go to the Jewish General Hospital

Il n’y a pas de lien plus grand et plus puissant que le lien entre une mère et son enfant. L’amour d’une mère est inconditionnel. C’est un dévouement qui se poursuit même après la vie, comme c’est le cas pour Florence Cohen.

Florence’s daughter, Dr. Andrea Joy Cohen, M.D., O.B.M., tragically passed away in 2015 of esophageal cancer. A doctor, scientist, cancer researcher, author, poet and inspirational speaker, Dr. Cohen epitomized success in the eyes of her mother. “I think about my daughter all the time. I’m proud of her. She radiated kindness and she was a wonderful daughter,” Florence shared.

La Dre Cohen a écrit plusieurs poèmes ainsi que le livre « A Blessing in Disguise: 39 Life Lessons from Today’s Greatest Teachers », publié en 2008. La critique avait chaudement acclamé ce livre qui a figuré au palmarès des livres à succès de Los Angeles la première semaine de sa parution, et sur plusieurs autres palmarès par la suite. Andrea avait rédigé deux autres manuscrits avant d’être atteinte d’un cancer de l’œsophage, mais elle n’a pas eu le temps de les publier avant son décès.

Lorsqu’Andrea est décédée, Florence a senti qu’il était de sa responsabilité de rendre hommage à l’héritage laissé par sa fille. Elle a donc soigneusement rassemblé les deux manuscrits inédits de la Dre Cohen pour les publier, sans trop savoir par où commencer.

Natasha Grant, physiothérapeute de Florence, a été touchée par cette histoire. « Elle a parlé de moi à son conjoint, Paul DuVernet, un graphiste, qui m’a gracieusement offert de m’aider à mettre en page le livre et à le publier. » Grâce aux généreux conseils de Paul, Florence a publié elle-même la deuxième édition du livre de la Dre Cohen intitulé à juste titre « A Blessing in Disguise: 42 More Life Lessons from Today’s Greatest Teachers ».

Over the years, Florence and her family were patients at the JGH. Dr. Cohen spent most of her adult life in the USA but was treated at the JGH when she was diagnosed with esophageal cancer. “All the proceeds of this book will go to the Jewish General Hospital, and more specifically to research esophageal cancer. I realize this type of cancer could benefit from some attention so, I hope it raises awareness for esophageal cancer research,” Florence shared.

Le Centre du cancer Segal de l’HGJ est une installation ultramoderne qui utilise une approche holistique des soins aux patients, combinant la prévention du cancer, le diagnostic, le traitement, le soutien psychosocial, le soutien nutritionnel et la recherche clinique et fondamentale sur le cancer. En plus de prodiguer des soins aux personnes atteintes de cancer, le Centre du cancer Segal abrite des programmes de recherche avant-gardistes en oncologie mettant l’accent sur la recherche fondamentale, translationnelle, clinique et psychosociale ainsi que la recherche en soins infirmiers et palliatifs.

Florence concluded, “I am so gratified to be able to fulfill Andrea’s wish, and I’m very pleased to be able to share it with you. I hope you enjoy Andrea’s book, and feel her spirit through it.”

Avril 2021

« Toutes les recettes de la vente de ce livre seront remises à l’Hôpital général juif, plus précisément à la recherche sur le cancer de l’œsophage. Ce type de cancer mérite que l’on s’y attarde, et j’espère que ce livre sensibilisera les gens à cette maladie »,

explique Florence.