Neonatal Intensive Care Unit Archives | Jewish General Hospital Foundation

« En tant que radiologues, nous sommes désormais en mesure d’observer différents types de cancers que nous n’aurions tout simplement pas pu détecter sans cet équipement » — Dr Federico Discepola, chef par intérim, CRID, portion imagerie du sein.

Le 20 septembre 2022, l’HGJ a tenu une réception en l’honneur des généreux donateurs qui ont permis l’acquisition de l’équipement de Tomosynthèse/Barco au Centre de référence et d’investigation du sein Marlene et Joel King (CRID). Ce projet de financement a été lancé en l’honneur du Dr André Lisbona, ancien chef du service de radiologie de l’HGJ et directeur et fondateur du CRID.

Les conférenciers présents à l’événement ont souligné la façon dont cet équipement a changé la donne pour le CRID.

« La technologie a permis de réduire le nombre de rappels à la suite d’un examen d’imagerie du sein, diminuant ainsi le niveau d’anxiété chez les patientes, et améliorant leur expérience au Centre du sein », a déclaré le Dr Federico Discepola.

CAMPAGNE DE FINANCEMENT POUR LE NOUVEL ÉQUIPEMENT DU CRID

« Organiser une campagne de financement n’est pas simple », explique Larry Sidel, ancien vice-président principal de la Fondation de l’HGJ, qui a dirigé le projet de financement pour le CRID. « Lorsque les gens ont vu le nom du Dr Lisbona, ils ont accepté d’y contribuer sans hésiter. L’estime et l’amour que la communauté lui porte sont vraiment remarquables. »

L’équipe de la Fondation de l’HGJ chargée du projet de financement pour le CRID a finalement pu amasser plus d’un million de dollars.

METTRE EN PLACE L’UN DES MEILLEURS CENTRES DU SEIN AU QUÉBEC

Lors de la réception, le Dr Lisbona a exprimé à quel point il était reconnaissant de cette mobilisation. Il a également souligné la place du CRID en tant que chef de file au Québec.

« Le Centre du sein de l’HGJ est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs au Québec », a-t-il déclaré. « Cela n’a pas toujours été le cas. Nous avons connu des débuts très modestes. Notre équipement était peu adapté. Avec l’aide de Marlene et de Joel King, de Simone et de Robert Blatt, de la Fondation Molson et de plusieurs autres donateurs et personnes qui nous soutiennent, nous avons pu nous procurer des équipements adaptés et permettre au Centre du sein d’acquérir la réputation qu’il a aujourd’hui. »

Tout cela grâce à nos généreux donateurs!

Dernière mise à jour, octobre 2022

« Je me suis souvent rendu à l’Hôpital général juif », a affirmé Richard Schanck lors d’une entrevue avec sa conjointe, Harriet. « Chaque fois que j’y ai mis les pieds, je voyais l’incubateur de collecte de fonds où l’on pouvait déposer notre petite monnaie. Une fois, j’ai dit à Harriet que nous devrions apporter la nôtre afin d’y contribuer. »

Richard, un musicien au grand cœur, avait tellement de petite monnaie qu’il ne savait plus quoi en faire. Pendant des années, il a vidé la petite monnaie qui se trouvait dans ses poches et l’a rangée en lieu sûr. Certains soirs, il pouvait revenir à la maison avec 20 $ ou 30 $ en pièces de monnaie, amassées pendant ses spectacles. Au fil du temps, le montant accumulé a énormément augmenté.

L’incubateur de collecte de fonds qu’il a vu dans le hall d’entrée a été installé pour venir en aide à l’unité des soins intensifs néonataux (USIN) de l’HGJ. C’est en partie après avoir passé Noël à l’HGJ et y avoir observé les enfants qui sont hospitalisés pendant les fêtes qu’il a eu envie de faire un don à l’USIN. Richard et Harriet n’ont jamais eu d’enfants, et cette cause les touchait tout particulièrement.

Ils ont consulté Nadine Saumure, directrice principale des dons exceptionnels de la Fondation de l’HGJ, qu’ils connaissaient déjà en raison de leurs dons antérieurs à la Fondation. Nadine leur a mentionné qu’un programme de formation de 6 300 $ pour les infirmières de l’USIN n’avait été que partiellement financé. Il s’agissait du programme de formation et d’orientation spécifiques à la néonatalogie.

Ce programme propose une formation clinique aux infirmières en néonatalogie. Il contribue à réduire les risques néonataux, à améliorer l’efficacité du personnel soignant et à favoriser de meilleurs résultats auprès des nouveau-nés. Les infirmières apprennent à offrir des soins constants de qualité supérieure aux nouveau-nés très à risque et vulnérables. Les modules abordent diverses notions, du système respiratoire en passant par le soutien à l’allaitement.

Il n’y avait qu’un seul problème : après toutes ces années, Richard avait accumulé trois sacs à provisions en tissu de petite monnaie. Ce serait une tâche colossale d’en faire le tri. Richard a placé une partie des pièces de monnaie dans des rouleaux de plastique, puis Nadine a pris la relève.

Après un impressionnant marathon de cinq heures à rouler des pièces de monnaie, le montant accumulé se chiffrait à 1 992 $. Richard a décidé de bonifier son don et de donner la somme de 2 410 $ pour atteindre l’objectif de financement requis pour le programme de formation des infirmières.

Le don a été très bien accueilli par l’USIN, car le financement du gouvernement ne comprend pas ces formations spécialisées.

« Les formations que nous suivons doivent être à jour », explique Chloé Décarie-Drolet, infirmière en chef de l’unité de néonatalogie. « Ces formations sont quand même chères et nous n’avons souvent pas le budget nécessaire.

La formation aide aussi beaucoup à la rétention du personnel. Nos infirmières se sentent valorisées, ont l’impression que leur travail fait une différence et ont envie de rester dans un environnement aussi stimulant », poursuit-elle.

Tendre une main bienveillante

Richard et Harriet ont tous deux vécu des épreuves étant plus jeunes, ce qui les pousse en partie à donner à la Fondation de l’HGJ et à faire du bénévolat auprès d’organismes comme Dans La Rue.

« C’est important de donner une chance aux autres. Dans notre jeunesse, Richard et moi avons pris de mauvaises décisions, alors nous savons à quel point la vie est dure. Nous avons eu la chance de recevoir de l’aide pour remonter la pente. Ce n’est pas facile d’y arriver sans l’aide de personne, surtout lorsqu’il est question de notre santé », souligne Harriet.

Pour Richard et Harriet, chaque petit geste compte. Grâce au généreux don de petite monnaie de Richard, les infirmières de l’USIN obtiennent la formation la plus récente.

« Ça nous a vraiment pris tout notre petit change », dit Harriet en riant.

Dernière mise à jour en janvier 2022

« C’est important de donner une chance aux autres. Dans notre jeunesse, Richard et moi avons pris de mauvaises décisions, alors nous savons à quel point la vie est dure. Nous avons eu la chance de recevoir de l’aide pour remonter la pente. Ce n’est pas facile d’y arriver sans l’aide de personne, surtout lorsqu’il est question de notre santé »

— Harriet Schanck