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De gauche à droite : Dr Zoë Thomas, programme de traitement de jour en psychiatrie adulte et programme de thérapie axée sur les traumatismes, Hôpital général juif ; Edward Wiltzer, président, JGH Corporation ; Susan Avon, directrice et secrétaire, Fondation Doggone ; Paul R. Marchand, directeur exécutif et président, Fondation Doggone ; Bill McLellan, directeur (décédé) ; Dr Karl Looper, psychiatre en chef, Hôpital général juif.

Paul Marchand, un catalyseur de changement transformateur via deux fondations familiales

« Pour donner au suivant, vous pouvez faire toutes sortes de bonnes actions. » Cette philosophie, qui a guidé Paul R. Marchand tout au long de sa vie personnelle et professionnelle, a souvent permis de transformer les choses — comme ce fut, entre autres, le cas à l’Hôpital général juif.

Retraité, M. Marchand se rappelle qu’il n’avait jamais tenu sa carrière en droit pour acquis — il était associé spécialisé en fiscalité, succession et fiducie pour le cabinet Byers Casgrain. « J’y suis un peu arrivé par hasard. » Cependant, cette carrière est devenue une passerelle vers les bonnes actions qui s’est étalée sur des décennies et qu’il poursuit aujourd’hui à titre de directeur exécutif de la Fondation Doggone et de la succession de la famille Vodstricil.

« Dans le premier cabinet où j’ai travaillé, j’ai eu la chance d’être encadré par un merveilleux mentor, Bill Stewart, qui était responsable des successions et des fiducies. Il est malheureusement décédé très jeune et j’ai alors fait de mon mieux pour le remplacer. Il était convaincu que ce n’était pas la réussite qui faisait le bonheur, mais plutôt l’aide qu’on apportait aux autres. Et qu’au bout du compte, cette façon de penser donnait un sens au travail, » se rappelle-t-il.

« Par ailleurs, puisque j’évoluais dans le secteur des successions, je ne me suis jamais considéré uniquement comme un homme de droit. J’avais plutôt l’impression d’aider les gens aussi bien dans la gestion de leur vie que dans celle de leur legs — en fait, j’avais l’impression d’aider à changer les choses. »

Voici un exemple parfait : Elspeth McConnell est la femme derrière la Fondation Doggone, que Paul Marchand a créée en son nom et qu’il administre. Devenue veuve à un jeune âge, Mme McConnell avait constitué une imposante collection d’œuvres d’art, dont la majorité fut seulement découverte quand Paul Marchand l’aida à passer de sa maison à une résidence pour personnes âgées. Ces œuvres — incluant un tableau de Jackson Pollack et de différents autres artistes de renom — combinées à des valeurs mobilières représentaient un patrimoine de plusieurs millions de dollars.

Femme de tête, Mme McConnell, sous l’influence de Paul Marchand, a accepté de destiner une partie de ses avoirs au secteur de la santé. Elle a alors choisi d’investir dans l’Hôpital général juif, car elle admirait l’établissement depuis que son regretté mari y avait été soigné dans les années 1970 — et qu’elle y avait remarqué les valeurs d’inclusion et d’ouverture en santé mentale qui le caractérisaient.

« La Fondation de l’Hôpital général juif, sous la gouverne du chef de la Psychiatrie, Dr Karl Looper, a largement contribué à la création du Centre de santé mentale et bien-être Elspeth McConnell, l’un des centres les plus avancés en son genre au Canada », affirme M. Marchand. The Elspeth McConnell Mental Health and Wellness Centre, one of the finest of its kind in Canada,” he states.

Pilotés par M. Marchand, les dons de la Fondation Doggone qui s’élèvent à plus de 4 millions de dollars ont permis l’ouverture du Centre à l’Hôpital général juif en 2019 ainsi que le déploiement d’autres initiatives vitales en santé mentale.

« Grâce à l’aide de la Fondation Doggone, nous avons mis en place le seul programme de thérapie holistique axé sur les traumatismes accessible dans le réseau public au Québec, explique Dr Looper. Ce programme est submergé de demandes en raison des besoins en ce domaine. »

De plus, le Centre de traitement de jour en santé mentale de l’HGJ est un haut-lieu des soins en santé mentale intensifs pour les patients en consultation externe — des soins d’une importance sans précédent pendant la pandémie. Les fonds servent également à soutenir le Centre d’excellence en psychiatrie gériatrique et permettent au département « de se classer parmi les plus prestigieux centres de recherche et de formation en psychiatrie gériatrique en Amérique du Nord », déclare Dr Looper.

Paul Marchand est manifestement humble lorsqu’il s’agit de son investissement dans la réussite de ces projets. « Lorsque vous faites ce genre de travail et que vous côtoyez des gens aussi intéressants, vous avez de merveilleuses histoires à raconter et d’importantes choses à faire. »

Un autre don d’envergure qui fut orchestré par M. Marchand fut celui qui provenait du patrimoine familial des Vodstricil. Le legs destinait les fonds à l’Hôpital général juif, car un enfant de la famille y avait été traité, sans pour autant les affecter à une cause précise.

« Lorsque j’ai fait la connaissance de Mme Vodstricil, elle était déjà veuve. Je me souviens qu’elle avait une histoire fascinante à raconter. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa famille avait décidé de fuir Belgrade et le train de vie qu’elle y menait. Cette décision avait été prise à peine 15 minutes avant que la Gestapo ne se trouve sur le pas de leur porte.

Quand j’ai pris en main l’organisation des affaires de Mme Vodstricil, je ne savais pas où cela me mènerait, mentionne M. Marchand, car les fonds étaient devenus disponibles pour être attribués à des œuvres caritatives au début de 2020. Et le monde venait d’être complètement bouleversé. M. Marchand explique que la pandémie s’est avérée une excellente occasion pour investir dans le personnel infirmier, qui est maintenant plus essentiel que jamais et qui le demeurera dans l’avenir.

Une grande partie des 3,5 millions de dollars versés à l’Hôpital général juif a été consacrée aux démarches visant l’obtention du statut de « Magnet Hospital », une distinction remise pour l’excellence des soins infirmiers et de l’attention aux patients aussi bien que pour l’innovation en pratiques infirmières professionnelles. Cette accréditation exigeante est un honneur convoité, car il aide les hôpitaux à attirer et à fidéliser les meilleurs éléments du corps infirmier et du personnel soignant. L’Hôpital serait le seul à détenir cette accréditation au Québec.

« Les infirmières et les infirmiers ainsi que les gens du domaine de la santé font un travail extraordinaire, comme nous avons pu le constater pendant la crise. Elles et ils sont en première ligne et devraient être mieux compensé(e)s pour leur expertise et leurs efforts inlassables. Leur avenir, c’est notre avenir, selon M. Marchand. De plus si, grâce à ce financement privé, j’ai indirectement aidé à ce que plus de fonds publics soient consacrés à la profession et aux pratiques infirmières, j’ai fait quelque chose de bien. »

Les 80 ans de Paul Marchand ont été teintés par les enseignements de ses remarquables mentors, clients et membres de sa famille ainsi que par une vie fondée sur le principe qu’il pratique depuis son plus jeune âge et qui l’incite à donner au suivant. Il continue par ailleurs de respecter ces paroles qu’il a apprises, enfant, en fréquentant le Lower Canada College : Non Nobis Solum (pas seulement pour nous).

« Ce que nous faisons pour les autres équivaut à ce que nous donnons aux autres, non pas à ce que nous accumulons pour nous-même. Permettez-moi de faire une suggestion : trouvez quelque chose qui vous permet de venir en aide à quelqu’un tous les jours en utilisant vos talents. Vous vivrez plus heureux, aurez plus succès et créerez des liens plus solides. Aussi simple que cela puisse paraître, c’est la vérité. »

Dernière mise à jour en août 2021

« Ce que nous faisons pour les autres équivaut à ce que nous donnons aux autres, non pas à ce que nous accumulons pour nous-même. Permettez-moi de faire une suggestion : trouvez quelque chose qui vous permet de venir en aide à quelqu’un tous les jours en utilisant vos talents. Vous vivrez plus heureux, aurez plus succès et créerez des liens plus solides. Aussi simple que cela puisse paraître, c’est la vérité. »

— Paul R. Marchand

Le don d’une ancienne patiente de DE L'HGJ LAISSE UN HÉRITAGE DURABLE POUR DES SOINS EXCEPTIONNELS FUTURS

Pour Lyette Soucy, l’Hôpital général juif (HGJ) est synonyme de médecine performante et avant-gardiste. C’est ce qui l’a convaincue de faire un legs testamentaire à cette institution.

En 2019, après avoir passé un examen de routine pour le dépistage du cancer du sein, son médecin la référa à l’HGJ pour se soumettre à des examens plus approfondis.

« J’ai subi trois biopsies qui se sont déroulées sans que j’éprouve la moindre douleur. J’ai été très satisfaite des soins médicaux qui m’ont été prodigués par la Dre Francesca Proulx et son équipe du Service de radiologie de l’HGJ. J’ai découvert sur-le-champ l’excellence médicale de cet établissement de santé montréalais. Celui-ci compte dans ses rangs des sommités mondiales dans divers champs médicaux. Pendant les quelques heures que j’ai passées dans les services où j’ai été traitée, j’ai constaté qu’ils étaient dotés d’équipements médicaux dernier cri. »

Mme Soucy a appris alors que l’HGJ a pu se procurer ces appareils médicaux très sophistiqués grâce aux dons recueillis par sa Fondation.

Souhaitant en savoir davantage sur les besoins de l’HGJ, elle a visité trois départements : Neurologie, Oncologie et Néonatalogie. « Une majorité de Québécois sont persuadés que le gouvernement défraie intégralement les coûts inhérents à notre système de santé. C’est une perception très erronée de la réalité. Ils ignorent le travail admirable et colossal accompli par les fondations des grands hôpitaux, dont celle de l’HGJ, qui fait une grande différence dans la vie des patients qu’il soigne. »

Après cette visite qui l’a grandement marquée, Mme Soucy a exploré sérieusement la possibilité de faire un legs testamentaire à la Fondation de l’HGJ. « J’ai vite compris l’impact positif pour l’HGJ de pouvoir compter sur les donateurs de sa Fondation. »

Pour Mme Soucy, il est impératif que son legs testamentaire reflète ses convictions personnelles. « Je veux m’assurer que mon argent durement gagné et sagement géré lors de mon vivant servira au bien-être collectif de notre société et sera utilisé avec prudence par mes héritiers. De plus, ce don testamentaire me permettra de faire une différence importante dans la vie d’un grand nombre de patients. Il me procurera aussi l’énorme satisfaction d’avoir accompli quelque chose hors du commun durant mon existence. »

Mme Soucy fait entièrement confiance à la Fondation de l’HGJ pour gérer son legs testamentaire. « Cette Fondation jouit d’une réputation solide et bien établie. J’ai opté pour un fonds de dotation, dont les usufruits annuels seront affectés au financement de projets spécifiques. Par ailleurs, la Fondation sera mon exécuteur testamentaire. »

Entre-temps, Mme Soucy a fait un don à l’HGJ, qu’elle qualifie de « modeste », dont elle est très fière. Il a permis l’achat d’un nouvel appareil médical servant à dépister le cancer du sein. « L’instrument en question permettra de traiter 600 femmes par année pendant 5 ans. Ces petits outils technologiques peuvent faire des miracles. Ils contribuent certes à renforcer la grande renommée de l’HGJ. »

Pour en savoir plus sur le don testamentaire, cliquez ici

Dernière mise à jour en mai 2021

“I was very impressed by the organization of these departments, their state-of-the-art medical equipment and the major advances they make every day in the field of medical research…I could clearly see the positive impact on the JGH by becoming a legacy donor to the Foundation.”

— Lyette Soucy, Donor

Le fils d’anciens patients de l’HGJ laisse l’excellence des soins en héritage aux prochaines générations

La puissance du don planifié est indéniable. Si l’expression « transmettre un héritage » possède une signification différente et très personnelle pour chacun de nous, l’héritage permet à tous de laisser une empreinte sur l’avenir. Et c’est ce qu’a compris Yoav Ifergan en voulant rendre hommage à ses parents, tous les deux d’anciens patients de Hôpital général juif

« Ma mère est la personne qui m’a le plus influencé dans la vie et à qui j’aimerais ressembler. Elle m’a appris à donner au suivant, déclare Yoav. Ma mère a malheureusement succombé à la maladie il y a plusieurs années. Cependant, son esprit de bienveillance et de générosité demeure toujours en moi. »

Les parents de Yoav ont été, tous les deux, soignés à l’HGJ : sa mère y allait et y revenait par intermittence pour des traitements alors son père y a été hospitalisé à trois reprises.

« La première fois, il a été hospitalisé pour un pontage, explique Yoav. La seconde fois, la situation s’était aggravée. Il a été victime d’un accident vasculaire cérébral. »

Pendant que le père de Yoav récupérait à l’Unité des soins intensifs depuis plus d’un mois, les médecins ne lui accordaient que 50 % de chances de survie. Une infection avait suivi son accident vasculaire cérébral.

« Par un pur miracle, mon père a réussi à surmonter ses deux problèmes en même temps, et ce, sans en conserver de séquelles. Les médecins et le personnel infirmier qui le soignaient ont tout simplement été merveilleux. Quand vous traversez une épreuve aussi traumatisante, ce n’est qu’en y repensant, des années plus tard, que vous réalisez à quel point les médecins et le personnel infirmier avaient été extraordinaires. »

« Jusqu’à ce jour, mon père affirme que le personnel de l’Hôpital général juif lui a sauvé la vie. Si je fais un don planifié à l’HGJ, c’est en partie en guise de reconnaissance pour la façon dont mes parents y ont été traités. Ce don est pour moi une façon de transmettre certains principes et valeurs de ma mère aux futures générations de patients et de patientes. »

Il y a plusieurs façons de soutenir la Fondation de l’HGJ en faisant un don planifié, la plus courante étant le don testamentaire. Ce type de don représente environ 90 % de tous les dons planifiés faits au Canada. Il s’agit essentiellement d’un don provenant d’un testament ou d’une fiducie; il peut prendre la forme de biens immobiliers, de pourcentage d’une succession, de titres cotés en bourse ou d’argent comptant. Les fonds seront alloués selon les instructions que vous aurez données — pour un soutien ponctuel ou à perpétuité à des départements ou à des programmes précis ou encore pour une utilisation à la discrétion de l’Hôpital.

Les dons de Yoav serviront à deux secteurs particuliers de l’Hôpital. Alors que l’un d’eux, un don général, sera accordé aux besoins prioritaires de l’Hôpital, l’autre ira à l’Unité des soins intensifs. 

« Je vois l’Unité des soins intensifs comme un endroit qui exige de l’équipement sophistiqué. Une infirmière doit y être présente 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. La technologie y côtoie la bienveillance et la tendresse humaines », déclare Yoav.

« En fin de compte, mon don sera utile à la communauté et sauvera des vies. Et cela n’a pas de prix. »

Pour en savoir plus sur le don testamentaire, cliquez ici

Avril 2021

Si je fais un don planifié à l’HGJ, c’est en partie en guise de reconnaissance pour la façon dont mes parents y ont été traités.

— Yoav Ifergan, Donateur

Un livre paru tout récemment apporte espoir et guérison aux patients atteints du cancer de l’œsophage à l’HGJ

Self-published book, all proceeds will go to the Jewish General Hospital

Il n’y a pas de lien plus grand et plus puissant que le lien entre une mère et son enfant. L’amour d’une mère est inconditionnel. C’est un dévouement qui se poursuit même après la vie, comme c’est le cas pour Florence Cohen.

Florence’s daughter, Dr. Andrea Joy Cohen, M.D., O.B.M., tragically passed away in 2015 of esophageal cancer. A doctor, scientist, cancer researcher, author, poet and inspirational speaker, Dr. Cohen epitomized success in the eyes of her mother. “I think about my daughter all the time. I’m proud of her. She radiated kindness and she was a wonderful daughter,” Florence shared.

La Dre Cohen a écrit plusieurs poèmes ainsi que le livre « A Blessing in Disguise: 39 Life Lessons from Today’s Greatest Teachers », publié en 2008. La critique avait chaudement acclamé ce livre qui a figuré au palmarès des livres à succès de Los Angeles la première semaine de sa parution, et sur plusieurs autres palmarès par la suite. Andrea avait rédigé deux autres manuscrits avant d’être atteinte d’un cancer de l’œsophage, mais elle n’a pas eu le temps de les publier avant son décès.

Lorsqu’Andrea est décédée, Florence a senti qu’il était de sa responsabilité de rendre hommage à l’héritage laissé par sa fille. Elle a donc soigneusement rassemblé les deux manuscrits inédits de la Dre Cohen pour les publier, sans trop savoir par où commencer.

Natasha Grant, physiothérapeute de Florence, a été touchée par cette histoire. « Elle a parlé de moi à son conjoint, Paul DuVernet, un graphiste, qui m’a gracieusement offert de m’aider à mettre en page le livre et à le publier. » Grâce aux généreux conseils de Paul, Florence a publié elle-même la deuxième édition du livre de la Dre Cohen intitulé à juste titre « A Blessing in Disguise: 42 More Life Lessons from Today’s Greatest Teachers ».

Over the years, Florence and her family were patients at the JGH. Dr. Cohen spent most of her adult life in the USA but was treated at the JGH when she was diagnosed with esophageal cancer. “All the proceeds of this book will go to the Jewish General Hospital, and more specifically to research esophageal cancer. I realize this type of cancer could benefit from some attention so, I hope it raises awareness for esophageal cancer research,” Florence shared.

Le Centre du cancer Segal de l’HGJ est une installation ultramoderne qui utilise une approche holistique des soins aux patients, combinant la prévention du cancer, le diagnostic, le traitement, le soutien psychosocial, le soutien nutritionnel et la recherche clinique et fondamentale sur le cancer. En plus de prodiguer des soins aux personnes atteintes de cancer, le Centre du cancer Segal abrite des programmes de recherche avant-gardistes en oncologie mettant l’accent sur la recherche fondamentale, translationnelle, clinique et psychosociale ainsi que la recherche en soins infirmiers et palliatifs.

Florence concluded, “I am so gratified to be able to fulfill Andrea’s wish, and I’m very pleased to be able to share it with you. I hope you enjoy Andrea’s book, and feel her spirit through it.”

Avril 2021

« Toutes les recettes de la vente de ce livre seront remises à l’Hôpital général juif, plus précisément à la recherche sur le cancer de l’œsophage. Ce type de cancer mérite que l’on s’y attarde, et j’espère que ce livre sensibilisera les gens à cette maladie »,

explique Florence.

Un leader de la communauté québécoise sensibilise la population aux maladies infectieuses et amasse des fonds pour lutter contre celles-ci

La COVID-19 a complètement changé la façon dont la population québécoise fait des dons. Selon une étude récente, bien que la plupart des événements-bénéfices aient été annulés, les dons d’entreprises, de fondations privées et de particuliers ont été massivement redirigés vers des organisations œuvrant en première ligne. Au même moment, des donateurs visionnaires et loyaux ont multiplié les initiatives, mettant à profit leur pouvoir d’influence pour inspirer d’autres membres de la communauté.

 « J’ai été témoin de la qualité exceptionnelle et inégalée des soins offerts aux patients à l’Hôpital général juif », affirme Pierre R. Brosseau, propriétaire de médias au Québec et président du conseil d’administration de RNC MEDIA Inc. Il y a plus d’une décennie, Pierre avait été mis au fait des activités de l’Hôpital par feu André Bureau, ancien président du CRTC et d’Astral Media, qui l’avait incité à y apporter son soutien.

En 2014, Pierre a organisé l’événement communautaire Le Festin de Babetteau profit de la recherche fondamentale sur la maladie d’Alzheimer de la Dre Andréa C. Leblanc de L’Institut Lady Davis à l’Hôpital général juif. Son objectif était le suivant : réunir des familles et des acteurs clés du Québec au même endroit autour d’un souper gastronomique pour amasser des fonds. « Mon père est décédé de la maladie d’Alzheimer. Je suis très sensible à cette cause, notamment parce que je suis un bon candidat pour cette maladie. »

Après avoir remis près de 3 millions de dollars en don en son nom et en celui de la Fondation Familiale Brosseau, Pierre, enchanté par le succès de l’événement, a décidé en 2019, un an avant que la pandémie frappe, de réorienter ses activités philanthropiques en organisant les cinq éditions suivantes du Le Festin de Babette au profit d’un autre département. « Après une rencontre avec le Dr Karl Weiss, chef de la division des maladies infectieuses à l’HGJ, j’étais convaincu. J’ai décidé d’organiser l’événement au profit de ce département jusqu’en 2023. Nous avons eu de la difficulté au départ à susciter l’intérêt des gens envers le Centre d’excellence sur les maladies infectieuses, mais nous sommes tout de même parvenus à amasser 400 000 $. »

Au printemps 2020, alors que le coronavirus avait des répercussions sur le quotidien de chacun d’entre nous, les dons au profit de la lutte contre ce virus mortel, et des maladies infectieuses en général, sont soudainement devenus nécessaires et pertinents. « Les gens ont commencé à reconnaître l’importance d’investir dans la recherche contre les maladies infectieuses. L’Honorable Denis Coderre, ambassadeur de la Fondation de l’HGJ, a décidé de se joindre à moi pour sensibiliser les gens à cette cause et amasser des fonds pour le tout nouveau Centre d’excellence sur les maladies infectieuses de l’HGJ dirigé par le Dr Weiss. En collaboration avec la Fondation, nous avons mis sur pied une campagne afin de recueillir 7,5 millions de dollars auprès de nos réseaux respectifs. Nous solliciterons d’abord les grands donateurs, et ensuite, à la fin février, la campagne se poursuivra par un volet grand public qui sera fortement médiatisé sur les chaînes de télévision et de radio au Québec. »

Le Centre d’excellence sur les maladies infectieuses accueillera sept nouveaux microbiologistes qui consacreront leurs activités à la découverte de nouvelles façons de prévenir la résistance aux antibiotiques et à la recherche sur d’autres maladies virales et infectieuses. Nous devons nous préparer pour l’avenir. Nous avons tous été témoins des répercussions de la COVID-19 sur notre société, notre santé et notre mode de vie. Ce n’est que par la recherche de pointe, comme celle qui se fait à l’HGJ, que nous serons en mesure de lutter contre notre prochain ennemi infectieux.

« J’ai eu le privilège dans ma vie de pouvoir redonner aux autres et j’espère transmettre cette même volonté à mes enfants. Si nous en avons les moyens et que le cœur nous en dit, nous devrions tout faire en notre pouvoir pour faire de ce monde un monde meilleur. C’est ainsi que je vois les choses à ce moment-ci de ma vie. »

Février 2021

« En collaboration avec la Fondation, nous avons mis sur pied une campagne afin de recueillir 7,5 millions de dollars. »

— Pierre R. Brosseau