Adieux chaleureux | Fondation de l’Hôpital général juif

Adieux chaleureux

« C’est un honneur de travailler à l’hôpital. Sincèrement, j’en suis vraiment fier. » – Larry Sidel, vice-président exécutif de la Fondation de l’HGJ 

Le 31 décembre 2021, notre cher Larry Sidel de l’HGJ célèbrera 50 ans de travail dans le domaine des soins de santé. Il en profitera alors pour tirer sa révérence. Au cours de sa longue carrière, il a pu nouer de nombreuses relations chaleureuses, créer des souvenirs impérissables et réaliser des objectifs ambitieux.   

Durant ces 50 années, Larry a accompli des choses formidables. À titre d’administrateur de l’Hôpital général de Montréal, il s’est vu décerner le prestigieux prix du mérite pour son travail et son dévouement hors du commun. Au sein de la Fondation de l’HGJ, il a joué un rôle central dans les collectes de fonds de nombreux projets, dont l’unité de recherche clinique, le centre de pathologie moléculaire, le laboratoire de microbiologie, le centre de néphrologie et le département de psychiatrie, pour n’en nommer que quelques-uns.   

« Lorsque j’ai commencé à travailler à l’Hôpital général de Montréal, ils ont organisé une réception en l’honneur des employés qui avaient au moins 25 années de service. Lors de la remise des certificats, je me souviens d’avoir passé le commentaire suivant : Mais comment peut-on travailler au même endroit pendant 25 ans? Qui veut garder un employé en poste depuis 25 ans? » – Larry

Larry a commencé sa carrière à l’Hôpital général de Montréal. Au moment de son embauche, l’hôpital procédait à la mise en place d’un nouveau système de gestion des fonctions non liées aux soins infirmiers sur chaque étage. Les aptitudes organisationnelles et le leadership de Larry étaient très appréciés, en dehors du travail également. Il avait l’habitude d’organiser la fête de Noël annuelle pour les enfants du personnel de l’hôpital, à laquelle plus de 500 enfants participaient. Chaque année, il aidait à décorer l’immense sapin de Noël dans le hall.   

Au milieu des années 90, Larry a commencé à réaliser quelques projets à l’Hôpital Royal Victoria. Il a alors été appelé à collaborer avec Mona Kravitz, directrice des soins infirmiers là-bas. Peu de temps après l’embauche de Mona comme directrice des soins infirmiers à l’HGJ, cette dernière a recommandé Larry à Myer Bick, qui était alors président de la Fondation de l’HGJ.   

Au début, Larry était sceptique, mais Mona a réussi à le convaincre de présenter sa candidature.  

« L’HGJ t’attend », lui a-t-elle dit.   

Pour Myer, l’embauche de Larry ne faisait aucun doute.   

« Nous cherchions à pourvoir le poste de chef de l’administration pour la Fondation, se rappelle Myer. Mona était une femme extrêmement forte et décidée à l'égard de tout ce qu’elle entreprenait. C’est grâce à elle que Larry s’est joint à nous. Je crois que nous sommes très bien tombés. »  

Les premiers projets de Larry étaient très variés. Il a supervisé la reconstruction et le réaménagement des bureaux à la suite d’une inondation causée par une tempête. Il a également conçu un manuel pour les employés, mis sur pied un service des ressources humaines et pris en charge d’autres projets administratifs. 

Initialement, la culture de l’HGJ l’a surpris. À l’HGJ, tout le monde l’appelait « Larry », tandis qu’il avait l’habitude de se faire appeler « M. Sidel » à l’Hôpital général de Montréal.  

MOTS D'ADIEU

« Larry est un gars unique en son genre qui porte l’hôpital dans son cœur. Il connaît presque tout et tout le monde à l’hôpital. Il jouit d’une excellente réputation auprès des médecins et de tout le personnel de l’hôpital. Il est impossible de dire du mal de Larry. »

Edward Wiltzer, ancien président du conseil d’administration, Fondation de l’HGJ

« Larry sait comment s’y prendre pour que les donateurs se sentent comme des rois ou des reines. Personne ne touche plus profondément les donateurs que Larry. Il ne les voit pas uniquement comme des donateurs, il s’attache vraiment à eux. L’inverse est aussi vrai : ils s’attachent à lui. Larry est un homme unique et un collègue de travail extraordinaire. »

Harvey Levenson, président du conseil d’administration, Fondation de l’HGJ

« J’ai engagé Larry parce que nous avions besoin d’un chef de l’administration pour la Fondation. Voilà comment il s’est joint à nous. Il aime sa femme, ses enfants et ses petits-enfants. En quatrième vient son amour pour l’hôpital.

À lui seul, il est allé chercher des dons, en plus de travailler en étroite collaboration avec des médecins et les chefs de certains services pour amasser des sommes considérables. Il est en grande partie responsable de ces projets de plusieurs millions de dollars. »

Myer Bick, ancien président et chef de la direction, Fondation de l’HGJ

« Larry est probablement la personne de la Fondation la plus passionnée et engagée envers l’hôpital que je connaisse. Et j’en connais des gens passionnés et engagés! Larry, lui, s’est consacré à cet endroit pendant 20 ans. Ça a été sa principale préoccupation. »

Bram Freedman, président et chef de la direction, Fondation de l’HGJ 

Lors de l’une de ses premières réunions importantes, il a timidement levé la main, alors que tous parlaient en même temps. Le président de la réunion l’a alors regardé en lui disant : « Qu’est-ce que tu fais? Parle! »  

 Au fil du temps, Larry est venu à adorer ce nouvel environnement.   

« Puis, il s’est transformé en remarquable collecteur de fonds. Après quelques années, il est complètement tombé en amour avec l’hôpital », dit Myer.   

« La réussite d’une collecte de fonds repose avant tout sur la constitution de nouvelles amitiés. C’est donc ce que j’ai fait! » – Larry  

L’emploi convenait parfaitement à Larry. Les donateurs, les médecins et les autres administrateurs de l’HGJ aimaient sa personnalité décontractée.   

Il entretient des liens exceptionnels avec toutes les personnes qu’il rencontre, et a eu une incidence remarquable au sein de plusieurs services de l’hôpital. Pensons par exemple au Centre de néphrologie Sandra et Steven Mintz qui a été rénové en 2016. Depuis les rénovations, les installations sont dans une classe à part. Elles comptent maintenant des postes d’hémodialyse spacieux offrant plus d’intimité, des aires d’isolement de pointe, un système de filtration de l’eau amélioré, un débarcadère réservé, des bureaux pour le personnel et des salles de conférence.  

Le nouveau centre de néphrologie a été en grande partie rendu possible par les collectes de fonds menées par Larry.   

Un autre projet phare chapeauté par Larry à l’HGJ se nomme Mindstrong. Il s’agit d’une initiative de collecte de fonds annuelle pour le service de psychiatrie qui est en place depuis sept ans. Lors de sa première édition, on accordait peu d’importance aux problèmes de santé mentale, et la stigmatisation qui les entourait constituait un réel problème. Larry a cependant insisté pour s’attaquer à cet enjeu.   

« J’ai visité l’ancienne unité des soins psychiatriques et je me suis dit qu’elle ne pouvait pas rester comme ça, » a déclaré Larry.   

Il a facilement atteint son objectif de 5 M$ pour l’initiative Mindstrong, et l’a même dépassé, amassant un total de 9 M$. Grâce à toutes les collectes de fonds de l’HGJ, 16 M$ ont été recueillis pour le service de psychiatrie.   

Les anciennes installations comptaient une salle de bain pour neuf patients. Dans la nouvelle unité, les salles de bains sont partagées par deux patients et comprennent presque toutes une douche, en plus de compter une superficie additionnelle de 1 000 mètres carrés. L’atmosphère dans l’unité a été transformée, en grande partie grâce au travail de Larry.

« En 50 ans de carrière, je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Il y a beaucoup de gens qui ont très hâte de prendre leur retraite. Pour moi, c’est l’inverse. La retraite me rend nerveux. » – Larry  

Larry a passé d’innombrables heures à l’HGJ, dont plusieurs soirées et fins de semaine, où il a travaillé sans relâche au service de l’hôpital et de la Fondation. Lorsqu’il prendra sa retraite, il continuera entre autres d’être bénévole à l’HGJ et soutiendra de nombreuses causes. Il offrira son aide à une école pour enfants autistes et sera bénévole pour MADA, un organisme qui aide à nourrir des familles défavorisées. Il souhaite aussi passer du temps avec sa famille et planifie même d’apprendre à jouer du piano.