Donor Spotlight Archives | Page 2 sur 2 | Jewish General Hospital Foundation

Soyons prêts!

Un leader de la communauté québécoise sensibilise la population aux maladies infectieuses et amasse des fonds pour lutter contre celles-ci

La COVID-19 a complètement changé la façon dont la population québécoise fait des dons. Selon une étude récente, bien que la plupart des événements-bénéfices aient été annulés, les dons d’entreprises, de fondations privées et de particuliers ont été massivement redirigés vers des organisations œuvrant en première ligne. Au même moment, des donateurs visionnaires et loyaux ont multiplié les initiatives, mettant à profit leur pouvoir d’influence pour inspirer d’autres membres de la communauté.

 « J’ai été témoin de la qualité exceptionnelle et inégalée des soins offerts aux patients à l’Hôpital général juif », affirme Pierre R. Brosseau, propriétaire de médias au Québec et président du conseil d’administration de RNC MEDIA Inc. Il y a plus d’une décennie, Pierre avait été mis au fait des activités de l’Hôpital par feu André Bureau, ancien président du CRTC et d’Astral Media, qui l’avait incité à y apporter son soutien.

En 2014, Pierre a organisé l’événement communautaire Le Festin de Babetteau profit de la recherche fondamentale sur la maladie d’Alzheimer de la Dre Andréa C. Leblanc de L’Institut Lady Davis à l’Hôpital général juif. Son objectif était le suivant : réunir des familles et des acteurs clés du Québec au même endroit autour d’un souper gastronomique pour amasser des fonds. « Mon père est décédé de la maladie d’Alzheimer. Je suis très sensible à cette cause, notamment parce que je suis un bon candidat pour cette maladie. »

Après avoir remis près de 3 millions de dollars en don en son nom et en celui de la Fondation Familiale Brosseau, Pierre, enchanté par le succès de l’événement, a décidé en 2019, un an avant que la pandémie frappe, de réorienter ses activités philanthropiques en organisant les cinq éditions suivantes du Le Festin de Babette au profit d’un autre département. « Après une rencontre avec le Dr Karl Weiss, chef de la division des maladies infectieuses à l’HGJ, j’étais convaincu. J’ai décidé d’organiser l’événement au profit de ce département jusqu’en 2023. Nous avons eu de la difficulté au départ à susciter l’intérêt des gens envers le Centre d’excellence sur les maladies infectieuses, mais nous sommes tout de même parvenus à amasser 400 000 $. »

Au printemps 2020, alors que le coronavirus avait des répercussions sur le quotidien de chacun d’entre nous, les dons au profit de la lutte contre ce virus mortel, et des maladies infectieuses en général, sont soudainement devenus nécessaires et pertinents. « Les gens ont commencé à reconnaître l’importance d’investir dans la recherche contre les maladies infectieuses. L’Honorable Denis Coderre, ambassadeur de la Fondation de l’HGJ, a décidé de se joindre à moi pour sensibiliser les gens à cette cause et amasser des fonds pour le tout nouveau Centre d’excellence sur les maladies infectieuses de l’HGJ dirigé par le Dr Weiss. En collaboration avec la Fondation, nous avons mis sur pied une campagne afin de recueillir 7,5 millions de dollars auprès de nos réseaux respectifs. Nous solliciterons d’abord les grands donateurs, et ensuite, à la fin février, la campagne se poursuivra par un volet grand public qui sera fortement médiatisé sur les chaînes de télévision et de radio au Québec. »

Le Centre d’excellence sur les maladies infectieuses accueillera sept nouveaux microbiologistes qui consacreront leurs activités à la découverte de nouvelles façons de prévenir la résistance aux antibiotiques et à la recherche sur d’autres maladies virales et infectieuses. Nous devons nous préparer pour l’avenir. Nous avons tous été témoins des répercussions de la COVID-19 sur notre société, notre santé et notre mode de vie. Ce n’est que par la recherche de pointe, comme celle qui se fait à l’HGJ, que nous serons en mesure de lutter contre notre prochain ennemi infectieux.

« J’ai eu le privilège dans ma vie de pouvoir redonner aux autres et j’espère transmettre cette même volonté à mes enfants. Si nous en avons les moyens et que le cœur nous en dit, nous devrions tout faire en notre pouvoir pour faire de ce monde un monde meilleur. C’est ainsi que je vois les choses à ce moment-ci de ma vie. »

Février 2021



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(article accessible en anglais seulement)

Les enfants aident d'autres enfants

Les enfants de la Garderie K.I.D.S. amassent des fonds pour apporter du soutien à d’autres enfants en organisant un vernissage au profit de la santé mentale à l’HGJ

Au cours de la dernière décennie, bon nombre d’experts ont reconnu l’importance d’une bonne santé mentale chez les adultes, mais ils leur restent encore beaucoup à apprendre sur son importance chez les enfants. Toutefois, il a été démontré qu’au moins 70 % des problèmes de santé mentale se manifestent à l’enfance et à l’adolescence. 

« Nous avons vu des enfants en deuil à la garderie à la suite de la perte d’un être cher ou d’un parent malade. Cette année, la COVID-19 a été particulièrement difficile pour certains d’entre eux. La pandémie les affecte sans aucun doute, explique Susan Lottner, coordonnatrice à la Garderie K.I.D.S. – Technoparc à Montréal. Les enfants à la garderie bénéficient grandement des programmes de gestion du comportement. Je pense entre autres à un enfant en particulier qui a largement bénéficié du programme de l’HGJ. »

Depuis deux ans, les enfants de la Garderie K.I.D.S. – Technoparc de Montréal et leurs familles amassent des fonds pour soutenir le Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale à l’Hôpital général juif. Cette année, les enfants âgés d’un à cinq ans ont organisé un vernissage à l’extérieur pour leurs parents.

« Nous offrons un programme qui s’appelle “L’appréciation de l’art”, ici, à la garderie. Ce programme fait découvrir aux enfants un nouvel artiste chaque mois et leur apprend à utiliser différentes techniques et médias artistiques pour créer, comme la peinture aux doigts, le collage, la peinture à la brosse, etc. Le programme se termine ensuite par un vernissage, alors, pourquoi ne pas profiter de cet événement pour amasser des fonds pour l’HGJ puisque cet hôpital soutient les enfants de notre garderie ? Ce sont des enfants qui apportent leur soutien à d’autres enfants, » explique Susan avec enthousiasme.

Offrant des programmes et des services pour les enfants de 3 à 12 ans depuis 1966, la Division de pédopsychiatrie de l’Hôpital général juif regroupe plusieurs équipes interdisciplinaires. On y trouve entre autres un programme pour la petite enfance, des programmes de traitement de jour et de soir et un programme de services externes.

La Garderie K.I.D.S. a remis son don lors de l’événement Corps et âme au profit de la rénovation complète de la nouvelle Unité de psychiatrie interne Carole et Andrew Harper à l’HGJ. L’unité de psychiatrie interne est passée d’une superficie de 16 000 pi2 à 27 000 pi2 et comprend désormais une section dédiée à la gériatrie et une grande salle d’ergothérapie.

Janvier 2021



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(article accessible en anglais seulement)

Faire du bénévolat pour faire une différence.

Les bénévoles jouent un rôle important au sein de la Fondation de l’HGJ. Débordants d’énergie, d’enthousiasme et de bonne volonté, les bénévoles font une différence en nous aidant entre autres à nous procurer de l’équipement médical indispensable, à rénover les locaux de l’Hôpital et à soutenir nos programmes et nos événements.

Diane fait partie de ces bénévoles extraordinaires. Depuis plus de dix ans, elle participe à des collectes de fonds en soutien à divers services à l’Hôpital, et elle a démarré son propre organisme de bienfaisance, Vision of Hope, en 2008, après que son époux est décédé du cancer.

« Mon mari était un homme en parfaite santé. Il était un excellent coureur, en bonne forme physique. Tout s’est passé très vite. Ç’a été un choc pour tous, explique Diane. Je suis très reconnaissante envers le personnel médical du service d’oncologie de l’HGJ. Ils ont tout fait pour essayer de lui sauver la vie ».

Pendant un an, Diane a passé plusieurs nuits à dormir sur un petit lit d’appoint au chevet de son mari au 7e étage du pavillon D. Après cette épreuve, elle a décidé de rendre cette expérience plus confortable pour les familles des futurs patients de l’HGJ.

“With the help of amazing friends and family, we did a winemaker's dinner and we raised over $700,000. This enabled the cancer ward at the JGH to buy new furniture,” said Diane.

Plus récemment, elle s’est associée à Gildan et Mitchel Kendall pour distribuer 1 500 chandails aux patients en oncologie qui reçoivent des traitements chimiothérapie. Elle a aussi fait livrer 750 trousses de produits de soins corporels à l’unité gériatrique, en collaboration avec Avon Canada, BethCare Senior Services, Colgate/Polmalive et Maximage.

« Karine Lepage, qui était auparavant infirmière en chef au service d’oncologie où j’ai fait plusieurs dons et qui travaille maintenant au service de gériatrie, m’a contacté pour solliciter mon aide. Sans hésiter, j’ai tout de suite accepté, et la réponse que j’ai obtenue de la communauté m’a renversée. Les gens ont été vraiment gentils et généreux », ajoute Diane.

La Fondation est très touchée et honorée par les efforts que Diane déploie pour faire une différence dans la vie de centaines, voire même de milliers de patients de l’HGJ.

« Diane incarne toutes les qualités que nous recherchons chez les bénévoles et les sympathisants de l’Hôpital et de sa Fondation, a déclaré Stephanie Roza, gestionnaire Engagement des bénévoles, à la Fondation de l’HGJ. Nous la remercions de tout cœur pour son temps et sa générosité et pour avoir mis à profit son réseau et ses ressources dans le but d’apporter du confort et de la joie dans la vie des patients et du personnel. »

Novembre 2020, dernière mise à jour janvier 2021



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Sois prudent, mon petit

Un livre jeunesse encourage les enfants à rester positifs et prudents, tout en redonnant à la communauté

When the pandemic first hit in March of this year, Claudia Amato and her family consumed a lot of news related to the novel coronavirus. And they weren't alone. études suggest that media consumption has broken historical records in North America. "The fact that we were watching everything in the beginning, the kids were getting bombarded by very scary statistics in the news. They were asking me constantly, 'Mom – what are the numbers today?' And I would tell them, and they'd say 'Oh – that's bad, that's bad!'" Claudia said.

To quell their fears, Claudia decided to write a story about a big virus and the many little warriors who must face it. "The first idea behind the book was to teach the children about being safe and washing their hands and so on," she added. "The second was to give them hope."

Then one night, her husband noticed what she had been writing and told Claudia he believed other children would benefit from it. "The story helped counteract all the messages we were seeing because it was very much focused on the present and not looking too far ahead into the future – that things will be better again."

Quelques mois plus tard, près de 700 copies du livre Sois prudent, mon petit have been sold. Alongside friend and illustrator Jennifer Nozzolillo, Claudia decided to donate all of the profits to the JGH Foundation's COVID-19 Relief Fund. Close to $1,800 has been donated so far, and Claudia couldn't be prouder.

« Nous avons reçu un soutien énorme de la communauté. Nous n’aurions pu réaliser ce projet sans cet appui, souligne Claudia avec enthousiasme. Nous espérons que cette initiative encouragera d’autres personnes à faire un don et à lutter activement contre le virus, dans le vrai monde, à l’HGJ. »

L’HGJ a été le premier établissement hospitalier de la région de Montréal à traiter les patients d’âge adulte atteints du coronavirus. Leurs efforts contribuent à soutenir des recherches vitales, comme l’expansion de la biobanque du Dr Brent Richardson, qui aide les chercheurs à trouver des traitements efficaces pour traiter les patients atteints de la COVID, et les programmes de télésanté comme ESOGER1, un outil en ligne qui permet d’évaluer la situation sociogériatrique des aînés.  

« Je crois qu’il faudra être patients, un peu plus que nous le souhaiterions. Mais quoi qu’il en soit, c’est comme ça pour l’instant. On ne peut qu’espérer que la fin soit proche. »

Décembre 2020, dernière mise à jour janvier 2021



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