Perpétuer le souvenir d'un père bienveillant et aimant
André B. Charron, vice-président d'une firme de gestion de portefeuille, dont le père a succombé à la maladie d'Alzheimer (MA) en 2011, s'est donné pour mission de faire tout en son pouvoir pour soutenir la recherche destinée à trouver les causes de cette maladie. « Comment peut-on s'attendre à guérir la maladie d'Alzheimer ou encore à la traiter de façon adéquate tant que les causes demeurent inconnues? se demande André. Je trouve inacceptable que l'on en sache si peu encore à notre époque sur cette horrible maladie. »
Les premiers symptômes de son père ont fait apparition en 2002-2003, mais ce n'est qu'en 2008 que le diagnostic de la MA a été établi. En raison de la détérioration progressive de l'état de son père, il était devenu de plus en plus difficile pour sa famille d'en prendre bien soin à la maison. En 2009, ses proches prennent la décision déchirante de le placer dans un centre spécialisé. Son séjour est ponctué de nombreuses chutes et mésaventures durant la nuit, qui occasionnent de fréquentes visites à l'urgence de différents hôpitaux. C'est lors de l'une de ces visites qu'André a pu découvrir et apprécier la qualité des soins que prodigue avec compassion le personnel de l'HGJ, où son père a passé le dernier mois de sa vie.
Quand l'occasion s'est présentée d'aider l'HGJ et de s'engager dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer, André n'a pas hésité. « Je voulais avant tout appuyer un programme de recherches et de soutien bien établi et reconnu à l'échelle internationale pour son excellence, explique-t-il. J'ai été conquis par le travail novateur réalisé à la Clinique de la mémoire Anna et Louis Goldfarb HGJ/McGill et par la qualité et l'envergure de la recherche sur la maladie d'Alzheimer du Dr Howard Chertkow et de son équipe (notamment de la Dre Andrea LeBlanc) au Centre Bloomfield de recherche sur le vieillissement de l'Institut Lady Davis. »
La famille Charron a également versé un généreux don à la Division des soins palliatifs Marjorie et Gerald Bronfman en reconnaissance des excellents soins prodigués à leur père bien-aimé à la fin de sa vie. Aujourd'hui, André assume un rôle de premier plan depuis qu'il a accepté de devenir l'un des vice-présidents de la présente campagne de financement de 250 M$ de la Fondation de l'HGJ. « Mon père était très généreux et il a soutenu de nombreuses causes louables au cours de sa vie, rappelle André. La maladie d'Alzheimer l'a bien sûr privé de sa mémoire, de sa personnalité et de sa capacité de fonctionner, mais les valeurs qu'il nous a léguées demeurent intactes. Je suis fier de suivre ses traces et d'avoir l'occasion de perpétuer son souvenir et d'honorer sa vie de manière significative en aidant l'HGJ. C'est ce qu'il aurait voulu. »